Une soirée littéraire diasporique au Moule : dédicace dans mon quartier natal
- SEYMOUR MELINA
- 24 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 juin
Le vendredi 30 mai 2025 restera une date profondément marquante dans mon parcours d’autrice et de femme engagée. C’est à Fatima, quartier de ma ville natale, que la Médiathèque du Moule a organisé et dédié une rencontre littéraire pleine d’émotions autour de mon ouvrage Quand l’Afrique (r)appelle ses enfants Afro-descendants, publié aux Éditions Nestor.
Dans ce quartier qui m’a vue grandir, l’accueil fut à la fois chaleureux, digne et profondément humain. La salle était comble. Madame le Maire, Gabrielle Louis-Carabin, nous a fait l’honneur de sa présence, accompagnée de Madame Sermanson, adjointe à la culture, ainsi que de Mesdames Michelle Makaia Zénon, Justine Bénin, la directrice de la médiathèque et son équipe.
Mais plus encore, ce sont les habitants du quartier, des voisins de toujours, des camarades du collège, des aînés, des amis et membres de ma famille qui ont donné à cette soirée une touche émotionnelle inoubliable.

L’événement, intitulé "1h avec Mélina Seymour", a été animé avec justesse et sensibilité par la talentueuse Manick Titeca, qui a su instaurer une atmosphère vivante et sincère propice à l’échange. Les témoignages ont été nombreux, profonds et bienveillants. Je garde en mémoire les paroles émues de Madame le Maire, et les marques d’affection spontanées du public, empreintes d’une tendresse que seules les retrouvailles sincères peuvent engendrer.
Je tiens à remercier tout particulièrement Madame Valérie Saint-Prix, cheville ouvrière de cette belle organisation, ainsi que toute l’équipe de la Médiathèque de la Ville du Moule pour leur professionnalisme et leur engagement sans faille en faveur de la littérature afrodescendante et de la mémoire culturelle. Et comment ne pas évoquer ici la présence précieuse de ma sœur aînée, Sylvie Seymour, et de ma mère, dont le soutien indéfectible m’accompagne depuis toujours ? Leur présence ce soir-là incarnait un ancrage familial profond, dans cette mer d’émotions partagées.

Au-delà d’une simple dédicace, cette soirée fut une rencontre diasporique ancrée dans la réalité guadeloupéenne, un acte de transmission, de reconnaissance et d’amour pour le territoire. J’ai ressenti l’immense privilège d’être accueillie chez moi, non comme une invitée de passage, mais comme l’enfant du pays qui revient offrir une œuvre de mémoire vivante à sa communauté.
Quand l’Afrique (r)appelle ses enfants Afro-descendants est disponible :
En librairies en Guadeloupe
À la FNAC
En ligne via les Éditions Nestor.
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