De la Guadeloupe à Montréal : Quand les mots voyagent avec la diaspora
- SEYMOUR MELINA
- 24 juin
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 juin
Après le magnifique accueil réservé à mon ouvrage Quand l’Afrique (r)appelle ses enfants Afro-descendants dans ma Guadeloupe natale, c’est à Montréal, lors du prestigieux Gala du REPAF (Réseau des Entrepreneurs et Professionnels Africains), que j’ai poursuivi cette aventure littéraire et diasporique.
Entourée de mes premiers lecteurs et lectrices québécois, j’ai ressenti à nouveau cette émotion si particulière de voir mon livre circuler de main en main, susciter des regards complices, des confidences murmurées, des souvenirs partagés.

Ce livre, je l’ai écrit comme un pont entre racines et devenir, entre la Guadeloupe d’où je viens, l’Afrique qui m’appelle, et le Québec où je vis. Il est à la fois mémoire et mouvement, hommage et espoir, intime et universel. Le tenir, le signer, le transmettre… c’est créer du lien, prolonger le fil invisible qui relie nos trajectoires diasporiques.
Je tiens à remercier de tout cœur ces personnes puissantes et inspirantes, véritables ambassadeurs de la diaspora africaine et caribéenne à travers le REPAF, qui m’ont accueillie avec tant de générosité, en tant que directrice générale de Seymour Création et finaliste dans la catégorie "Entreprise faisant affaire avec l'Afrique", à l'occasion de ce Concours-Gala. J'en ai donc profité pour proposer et dédicacer mon ouvrage à mes premiers lecteurs québécois. Leurs regards bienveillants, leurs mots forts, leur fierté silencieuse sont pour moi des cadeaux inestimables.

Ce moment à Montréal fut une rencontre de mémoires vivantes, une preuve que nos histoires, nos héritages et nos luttes méritent d’être racontés, célébrés et transmis que ce soit dans le milieu entrepreneurial, culturel ou littéraire. De la Guadeloupe au Québec, en passant par l’Afrique, l’aventure continue. Ensemble, nous écrivons les chapitres de demain, avec nos voix plurielles, nos identités riches, et notre volonté de bâtir des passerelles entre les mondes.
Avec ou sans trophée, avancer fièrement :
Jusqu’à ce que la présence devienne plus éloquente qu’un discours.
Jusqu’à ce que le parcours soit en lui-même une victoire.
Jusqu’à ce que l’élégance du geste parle pour l’âme.
Car ce n’est pas la reconnaissance qui fait la grandeur, mais la posture tenue, même dans l’ombre.

Quand l’Afrique (r)appelle ses enfants Afro-descendants, un livre de mémoire, de diaspora et de transmission. Commandez-le en ligne aux Éditions Nestor.
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